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FITHING AGAINST WATER CORRUPTION


Reconnaitre le droit individuel à l’eau

Des solutions ponctuelles, spécifiques aux lieux et populations, existent donc. Mais les spécialistes s’accordent sur la nécessité de créer une structure d’arbitrage internationale, « pour prendre et réguler les décisions » selon Mohamed Merzoug, mais aussi « pour les faire appliquer » insiste le professeur Brito. « Nous avons enfin une Convention de l’eau à l’ONU, il faut qu’elle soit ratifié » insiste Michel Camdessus. L’UNESCO, avec la Fondation Chirac, concentre ses forces sur la création d’une convention commune de gestion des eaux, définissants des droits et des devoirs pour les Etats.

Certains cherchent plutôt à toucher les peuples que leurs dirigeants. Sunita Narai, directrice du Centre indien pour la science et l’environnement (CSE) et auteur du livre « Faire de l’eau l’affaire de tous », propose la création de droits individuels à l’eau, mais également de « devoirs de ne pas surexploiter l’eau » pour les entreprises. « Notre société surconsomme pour prouver qu’elle est riche. C’est justement le gâchis qui créé le conflit » regrette-t-elle. « Il faut informer les peuples de la valeur de chaque goutte d’eau, en tenant compte des spécificités de chaque culture. » Pour Michel Camdessus, « la guerre de l’eau n’a pas eu lieu, et n’aura peut-être pas lieu, grâce à la coopération ».

Rouba Naaman
Mis en ligne le : 12/12/2008
© 2009 Novethic - Tous droits réservés


DE TRANSPERENCY INTERNATIONAL AU WATER INTEGRITY NETWORK
,
Fithing corruption in water worldwide

Le secteur de l’eau est gravement touché :


La Somalie et l’Irak sont perçus comme les pays les plus corrompus, le Danemark est le pays le moins corrompu et la Tunisie est à la 62ème place sur un total de 180 pays. La corruption dans le secteur de l’eau tue chaque année onze millions d’enfants parmi les moins de cinq ans. C’est le résultat du rapport présentant l’index de perception de la corruption (IPC) 2008, annoncé simultanément à Tunis et au siège de l’organisation à Berlin, le 23 septembre, par Transparency International.

Après la corruption dans le secteur public en 2007, Transparency International a trouvé urgent de traiter la corruption dans le secteur de l’eau et ses infrastructures. Outre la pénurie d’eau, la corruption est aussi la cause principale de ce phénomène et son catalyseur. La corruption touche la gestion des ressources en eau, la fourniture d’eau potable, l’irrigation et l’énergie hydraulique. 50 milliards de dollars sont perdus chaque année à cause de la corruption, et c’est la moitié de la somme consacrée à l’aide et l’amélioration de la situation en eau potable dans le monde. D’après l’index de perception de corruption, il y a une étroite liaison entre la pauvreté et la corruption.

En effet la majorité des pays corrompus sont des pays pauvres et appartenant au continent africain, mais cela n’empêche que les pays développés ne sont pas épargnés. Les pays africains sont touchés par la corruption des pays développés. Les vingt pays les plus importants en exportation sont les plus corrompus.

En effet ces pays n’interviennent pas contre leurs investisseurs en Afrique, qui se livrent à la corruption et versent des pots-de-vin. L’index de perception de la corruption 2008 a été annoncé à partir de deux capitales et simultanément à 8h GMT le 23 septembre 2008. A partir de Berlin , siège de Transparency International où il a été annoncé par sa nouvelle Présidente Huguette Labelle, et à partir de Tunis où il a été annoncé par le président sortant, Peter Eigen. Ce sont des informations de haute importance et d’un impact sérieux sur la communauté mondiale. Pour sa part, la présidente Huguette Labelle a exprimé son espoir quant à la situation dans les pays développés. Par contre le président sortant Peter Eigen est plutôt soucieux et pessimiste à cause d’une situation qualifiée d’alarmante dans le continent africain.

Au cours d’une conférence organisée au siège de la Banque Africaine de Développement (BAD) qui s’inscrit dans le cadre d’un séminaire sur la lutte contre la corruption en Afrique et sur les bénéfices de l’application de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives, le président sortant de TI a tiré la sonnette d’alarme sur le phénomène de corruption en Afrique.

En effet l’Afrique est la plus touchée par la corruption, qui implique des distorsions économiques et aggrave la situation économique. La corruption coute 148 milliards de dollars au continent chaque année. L’IPC 2008 : l’écart se creuse entre riches et pauvres L’index de perception de corruption de cette année 2008 montre que les pays qui ont obtenu un score supérieur à 9, donc qui ont un très faible niveau de corruption, sont principalement des pays riches à savoir le Danemark, la nouvelle Zélande, la Suède, Singapour, la Finlande et la Suisse.

Alors que la dizaine de pays qui se trouvent dans la partie inférieure de l’index sont majoritairement pauvres sauf le cas de l’Irak, qui n’arrive pas à gérer ses richesses à cause de la guerre qui a accentué les pots-de-vin, et ont une note inférieure à 4 sur 10 , notamment la Somalie avec 1 sur 10. Pour les pays arabes, l’index de perception de corruption indique que le Qatar est le pays le moins corrompu avec une note de 6,5 sur 10, sur un total de dix-neuf pays arabes et 28ème sur 180 pays dans le monde, alors que l’Irak et le Soudan sont les plus corrompus et viennent en bas du classement avec des notes respectives de 1, 3 et 1,6 sur 10. Les Emirats Arabes Unies viennent en deuxième place avec 5,4 sur 10. La Tunisie prend la septième place avec une note en dessous de la moyenne de 4,4 sur 10, avant le Maroc (80ème place mondiale) et la Libye à la quinzième place (126ème place dans le monde). Au niveau du continent africain, le Botswana est le premier pays le moins corrompu en Afrique (36ème mondial) avec 5,8 sur dix, avant l’Afrique du Sud (54ème mondial), alors que la Somalie est le plus corrompu.

Quant à la comparaison de ces résultats par rapport à l’année précédente et compte tenu des données provenant de sources utilisées tant pour l’indice 2007 que pour celui de 2008, et d’une façon globale, on note une légère avance du niveau de corruption perçu par rapport à l’année dernière, où la note minimale était de 1,4 sur 10 contre 1 sur 10 pour cette année.

Par ailleurs on note que quelques pays font des efforts pour lutter contre la corruption et ont réalisé des progrès par rapport à l’année dernière, par exemple l’Allemagne, le Qatar, le Nigeria, l’Egypte, la Turquie. Par contre un recul de l’IPC est constaté au Royaume Uni, en l’Italie, en France, en Zambie et en Côte d’Ivoire.

Quelles sont les corruptions dans le secteur de l’eau ?

Bien que le phénomène de la corruption dans le secteur de l’eau soit très répandu en Afrique, le continent le plus pauvre de la planète, la corruption demeure un phénomène global. La corruption dans le secteur de l’eau peut rendre l’eau polluée à la consommation, inaccessible et coûteuse en cas de pénurie. Les pratiques corrompues de l’eau se manifestent dans la surexploitation du précieux liquide, le creusement de puits en Afrique subsaharienne, la construction d’usines de traitement des eaux usées dans les centres urbains d’Asie, l’édification de barrages hydroélectriques en Amérique latine et les abus et les détournements quotidiens de l’eau dans le monde entier.

Au nom de la gestion des ressources en eau (GRE), des fonds sont détournés pour satisfaire les intérêts des puissants. La pollution de l’eau est rarement sanctionnée et les fonds affectés à la GRE atterrissent souvent dans les poches de fonctionnaires corrompus. Exemple : le cas de la Chine où la corruption empêche l’application des réglementations environnementales et contribue à une situation où les nappes aquifères de 90% des villes sont polluées. Avec la surexploitation de l’eau en Espagne et la pénurie dans d’autres pays, la corruption nuit au partage équitable de l’eau entre des pays ou des populations et menace également la stabilité politique.

Aujourd’hui, plus de cinquante pays sur les cinq continents ont été identifiés comme des «points chauds» pour de futurs conflits portant sur l’eau. La corruption affecte les services privés et publics de l’eau et nuit à tous les pays, riches ou pauvres.

Dans les pays plus riches, les risques de corruption sont concentrés dans l’attribution de contrats pour la construction et la gestion des infrastructures hydrauliques municipales. La corruption touche le secteur de l’agriculture. En effet 70% de la consommation d’eau sont consacrés aux terres irriguées, permettant de produire 40% de l’alimentation mondiale. Ce secteur est susceptible de tomber entre les mains de certains grands exploitants. Au Mexique par exemple, les fermiers les plus importants, qui représentent 20% des exploitants, bénéficient de plus de 70% des subventions à l’irrigation. De plus, la corruption dans les systèmes d’irrigation augmente l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

Le Rapport mondial sur la corruption 2008 évoque le secteur des infrastructures. Les volumes énormes des investissements consacrés aux infrastructures sont estimés entre 50 et 60 milliards de dollars chaque année pour les décennies à venir et représentent un appât pour stimuler la corruption, notamment dans l’attribution des appels d’offres.

Lutter contre la corruption, une convention sociale La corruption constitue un obstacle majeur au développement durable et à la réduction de la pauvreté. 1,2 milliard de personnes dans le monde ont des problèmes d’accès à l’eau potable et 2,6 milliards souffrent d’un manque d’accès à l’assainissement.

La corruption dans l’eau est principalement la cause du problème de l’eau et de sa gestion. Selon Transparency International, les pays pauvres sont souvent pénalisés par une justice corrompue et un système politique inefficace alors que les pays développés souffrent d’une régulation insuffisante du secteur privé et d’un manque de contrôle au niveau des transactions financières. Les pays développés sont appelés à faire davantage pour éviter que leurs entreprises ne cherchent à corrompre et payer des pots-de-vin aux responsables des pays pauvres.

Les pays développés et ceux en développement doivent partager les responsabilités pour lutter contre la corruption par la mise en oeuvre de lois et de règles efficaces et les appliquer formellement. Les entreprises doivent s’engager individuellement dans la guerre contre la corruption.

 Une chose est sûre, c’est que le problème de la corruption est de la responsabilité internationale de toutes les parties prenantes, des populations locales, des législateurs, des milieux d’affaires, des bailleurs de fonds et notamment de la société civile, et d’une presse libre capable de divulguer les entraves de la corruption et des corrupteurs. Il est à noter que la Tunisie vient de déposer, à l’occasion de la 63 ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, les instruments d’adhésion de notre pays au Traité international de la convention contre la corruption.

Un acte qui traduit l’importance qu’accorde la Tunisie à la transparence et à la lutte contre la corruption. L’index de corruption, une perception Transparency International est une ONG globale de sociétés menant un combat contre la corruption. Depuis 1995 cette organisation publie chaque année un indice de perceptions de la corruption en classant jusqu’à aujourd’hui 180 pays. Cet indice résulte des conclusions faites par une équipe composée d’hommes d’affaires, d’experts et d’universitaires. L’index de perception de corruption évalue la perception du niveau de la corruption au niveau des administrations publiques et de la classe politique. Il classe les pays sur une échelle de zéro (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu).

L’index est constaté à partir d’au moins trois sources de sources différentes et un maximum de neuf, enregistrées pour cette année. Cet index de perception de la corruption est juste une perception, c'est-à-dire que si l’on dit que la Somalie est perçue comme le pays le plus corrompu, cela ne veut pas dire que c’est le pays le plus corrompu au monde. Car l’index est calculé sur un nombre de 180 pays alors qu’il y a 200 pays dans le monde.

D’autre part le dimensionnement inégal des enquêtes peut intervenir sur les résultats du rapport d’un pays à un autre. Ce dimensionnement n’est pas voulu par l’organisation mais tout dépend de la disponibilité de l’information et du degré de collaboration des sources des pays étudiés. La liberté d’expression, la contribution de la société civile sont deux composantes essentielles dans la collecte de l’information et la divulgation des réseaux de corruption.

SOURCE:Dossiers de l'Agro-annuaire.com



WATER INTEGRITY NETWORK

Réseau d’Intégrité de l’Eau

Le Water Integrity Network (WIN), constitué en 2006, vise à stimuler les initiatives anti-corruption dans le secteur de l‘eau au niveau mondial.
Pour mieux combattre la coruption dans ce secteur au Cameroon, B&W CAM se joigne au WIN pour mieux accéder aux ressources nécéssaires dans le respect des règlements et  pour son efficacité sur le terrain.


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